Qu’est-ce qu’un pesticide ?
Quelles conséquences sur la santé, sur l’environnement ?
Définition : Substance chimique utilisée pour détruire ou contrôler les organismes nuisibles (insectes, champignons, mauvaises herbes, etc.) qui affectent les plantes cultivées, les produits agricoles ou le bois.
Les pesticides sont utilisés dans l’agriculture pour garantir plus de rendement. Les agriculteurs ont moins de fruits ou de légumes abimés par des insectes ou par des rongeurs s’ils utilisent ces produits.
Malheureusement, le taux de cancers chez les agriculteurs utilisant ces produits a été l’objet de plusieurs études et il en résulte un risque accru lié aux pesticides : Ces études montrent que les agriculteurs exposés aux pesticides ont un risque plus élevé de développer des tumeurs du système nerveux central, la maladie de Parkinson, des lymphomes non hodgkiniens, des cancers de la prostate, du rein et du poumon et de la gorge. Et pour rappel : Nous avons besoins de nos agriculteurs !
La protection du consommateur européen contre les insecticides repose sur un double système d’autorisation stricte (substances actives au niveau UE, produits finis au niveau national) et l’établissement de Limites Maximales de Résidus (LMR) dans les aliments, mais elle est complétée par des lois nationales (interdiction pour non-professionnels en France), des contrôles et l’essor de l’agriculture biologique qui garantit des seuils plus bas et protège des substances nocives. Cependant, il existe des défis avec l’exportation de pesticides interdits, qui peuvent revenir via les importations, soulignant la vigilance citoyenne et politique.
Pour ne prendre qu’un exemple, le Glyphosate, un insecticide potentiellement cancéreux et surtout qui tue tous les insectes approchant les cultures, notamment les abeilles. Et sous le nom de produits chimiques agricoles ce sont plus de 100.000 produits rien qu’en Europe et vous pouvez lire sur ce blog, même sans être chimiste avéré, combien de produits sont dispersés sur les poivrons… Moi ça ne me donne pas faim !
J’ajouterai que tous ces produits nocifs pour l’environnement n’étaient pas dans l’assiette de nos ancêtres. Donc, suivant la pensée évolutionnaire, notre corps, notre microbiome ne sont pas préparés à ces poisons. Et en considérant que les abeilles sont nos meilleurs pollinisateurs (sans elles pas beaucoup de fruits et légumes survivront), j’estime qu’il de notre devoir citoyen de les protéger du laxisme prévu par l’union Européenne le 16 décembre prochain.
C’est pour ça que je préfère ne pas en avoir dans mon assiette et je signe une pétition de Foodwatch pour éviter que la porte ne soit ouverte aux produits les plus dangereux !
